Les ateliers body acceptance auxquels je participe depuis 2016, sont à priori des ateliers de danse, mais sont en réalité sont beaucoup plus que ça.
Au cours de ces ateliers organisés autour de l’estime de soi, on apprend à être bien dans son corps, dans sa tête et dans ses rapports avec les autres. On danse, On chante, On se raconte , on partage nos émotions en somme.
Durant le mois de Janvier 2017, j’ai eu l’occasion de participer à une série d’ateliers Body acceptance.
À chacun des trois ateliers, j’ai eu à tirer au sort des mots inscrits sur des bouts de papier.
3 ateliers, 3 mots : Pardon. Amour. opportunités. Dans cet ordre.
Coïncidence ou non, pour 2017 mon bilan annuel pourrait être résumé selon ces trois mots.
Pardon.
L’importance divine du pardon
Lorsque je suis tombée sur le mot « pardon », la première chose qui m’est venue à l’idée est cette lettre que j’ai écrite à celle que j’étais il y a cinq ans.
En effet j’avais réussi à mettre des mots sur des expériences, déceptions et leçons qui font aujourd’hui partie de mon histoire, avec certes beaucoup de lucidité et de sincérité mais surtout avec indulgence. En effet, dans cette vie cyclique, les bas et les hauts s’enchaînent et se succèdent et la candide jeune femme que j’ai pu être s’est vue mûrir par la force du temps et du vécu.
Quand on entend parler de pardon, on pense tout de suite à nos rancœurs, et rancunes et à ces personnes qu’on traîne parfois comme des boulets et qui nous empêchent d’avancer.
Effectivement, il est important de pardonner, puisque même Dieu pardonne. Qui sommes nous donc pour estimer qu’une personne donnée est indigne de notre Pardon? J’aime pardonner personnellement, j’aime cette douce sensation de légèreté et de libération qui s’en suit.
Apprendre à se pardonner soi-même
Mais vous savez quoi? Je vais rentrer en 2018, avec à l’idée qu’il y a peut être des choses impardonnables sur cette terre. En me disant qu’au final on peut tout pardonner sauf les actes délibérés de destruction et Qu’on ne peut pardonner à ces gens qui essaient de vous briser, par plaisir. Mais bien sûr le temps fera son œuvre, j’oublierai , donc je pardonnerai.
En tout cas, et comme il est question de bilan annuel, je me suis rendue compte que j’ai passé le plus clair de mon année 2017 à me pardonner à moi même.
Me pardonner pour avoir fait deux fois les mêmes erreurs, me pardonner d’avoir été un peu stupide donc, me pardonner d’être si émotive, me pardonner pour mon hypersensibilité et mon empathie excessive. Pardonner mon cœur, pardonner ma témérité.
Je vous assure, sur ce chemin que nous essayons de tracer chaque jour, parfois en dehors du commun et des sentiers battus, souvent au delà de notre propre entendement, nous devons tous nous pardonner à nous mêmes à un moment donné et être indulgents envers nous mêmes.
Il faut se pardonner et lâcher prise.
Amour
Au cour du second atelier, j’ai tiré le mot « amour ».
Je vous avoue que cette espièglerie de l’univers m’a réellement fait sourire parce que L’amour voyez vous, est véritablement un fuel pour moi.
D’ailleurs je pourrais me décrire en cette phrase : j’aime donc je suis.
C’est sûr ça en dit long sur l’importance de l’amour dans ma vie tant dans mon développement personnel que dans les relations humaines en général, les relations amoureuses en particulier .
Mais c’est normal.
Je suis une hypersensible. L’hypersensibilité implique une profonde empathie, donc une propension à être à l’écoute de mes propres émotions mais aussi et surtout de percevoir et comprendre celles des autres. Cela se traduit par une volonté permanente de ménager, materner, psychanalyser dans le but de comprendre et aimer les autres.
De toutes façons vous savez, l’amour se trouve dans les choses les plus simples et positives : la compassion, la tolérance, la gratitude, la patience, la sollicitude et bien plus encore.
J’aime être honnête. L’amour ne m’a pas trop fait de cadeaux de façon générale. Mais pour autant, je ne cesserai pas d’en faire mon essence et mon but.
Aujourd’hui, j’aimerais juste vous partager ce passage de la bible avec lequel je serai à jamais en phase :
« L’amour est patient, l’amour rend service.
Il n’est pas jaloux, il ne se vante pas, il ne se gonfle pas d’orgueil. L’amour ne fait rien de honteux.
Il ne cherche pas son intérêt, il ne se met pas en colère, il ne se souvient pas du mal.
Il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité. L’amour excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. L’amour ne disparaît jamais. »
Première lettre aux Corinthiens 13:4-8 PDV
Opportunités.
Le troisième mot enfin, était « opportunité ».
Quel mot prometteur, plein de rêves et d’espoirs!
Une suite logique n’est ce pas? Car après tout par la force du temps et de l’amour, Je m’étais pardonné et j’avais pardonné, j’étais prête. Non seulement à donner et recevoir de l’amour, Mais également à saisir toutes sortes d’opportunités.
Et c’est là Le point précis de ce post, à savoir partager avec vous les deux plus importantes leçons que je tire de ce bilan annuel :
1. Toutes les opportunités ne valent pas la peine d’être saisies.
Tout simplement parce que ce qui apparaît comme opportunité parfois n’en est pas. Ce peut n’être qu’un leurre. Ne vous retrouvez pas comme moi à vous dire que Dieu vous a trahi loool. Non en vérité , Dieu a testé votre discernement et vous avez échoué.
2. TOUJOURS garder à l’esprit et prioriser sa philosophie de vie.
Vous savez, il y a pire dans la vie que de ne pas voir des opportunités se présenter et de devoir patienter: c’est de voir toutes sortes d’opportunités de présenter à la fois, toutes les saisir et réaliser finalement qu’on a pris un faux départ.
Malheureusement pour moi, le lien que j’avais à priori établi de façon évidente entre ces trois mots était loin d’être le bon. Et parce que j’ai manqué de discernement, et que j’ai trop rapidement oubliées mes résolutions tirées de mes leçons des années précédentes, je tourne la page 2017 avec un goût un peu âpre.
Mais je ne vais pas être ingrate et avoir la mémoire sélective, j’ai quand même ce petit bilan annuel pour 2017. Les opportunités, finalement j’en ai saisi quelques unes de pas mal.
